Une page d'amour

Une page d'amour (paragraphe n°514)

Partie : Partie 1, chapitre V

Alors, elles continuèrent à regarder Paris, sans chercher davantage à le connaître. Cela était très doux, de l'avoir là et de l'ignorer. Il restait l'infini et l'inconnu. C'était comme si elles se fussent arrêtées au seuil d'un monde, dont elles avaient l'éternel spectacle, en refusantd'y descendre. Souvent, Paris les inquiétait, lorsqu'il leur envoyait des haleines chaudes et troublantes. Mais, ce matin-là, il avait une gaieté et une innocence d'enfant, son mystère ne leur soufflait que de la tendresse à la face.

?>