Une page d'amour

Une page d'amour (paragraphe n°597)

Partie : Partie 2, chapitre 1

Cependant, un roux chantait dans un poêlon. Rosalie surveillait la sauce, une cuiller de bois à la main, pendantque Zéphyrin, la tête penchée, le dos élargi par ses épaulettes rouges, découpait des images. Ses cheveux étaient tellement ras, qu'on lui voyait la peau du crâne, et son collet jaune bâillait par-derrière, montrant le hâle du cou. Pendant des quarts d'heure entiers, tous deux ne disaient rien. Lorsque Zéphyrin levait la tête, il regardait Rosalie prendre de la farine, hacher du persil, saler et poivrer, d'un air profondément intéressé. Alors, de loin en loin, une parole lui échappait.

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