Une page d'amour

Une page d'amour (paragraphe n°638)

Partie : Partie 2, chapitre II

Cette scène recommençait tous les mardis et avait toujours le même succès. Hélène était touchée de la bonne grâce avec laquelle monsieur Rambaud se prêtait à ce jeu, car elle n'ignorait pas qu'il avait longtemps vécu, avec une frugalité provençale, d'un anchois et d'une demi-douzaine d'olives par jour. Quant à l'abbé Jouve, il ne savait jamais ce qu'il mangeait ; on le plaisantait même souvent sur son ignorance et ses distractions. Jeanne le guettait de ses yeux luisants. Lorsqu'on fut servi :

?>