Une page d'amour

Une page d'amour (paragraphe n°856)

Partie : Partie 2, chapitre IV

Mais, dès que le valet poussait la porte du premier salon, une clarté vive aveuglait les invités. On avait fermé les persiennes et tiré soigneusement les rideaux, pas une lueur du ciel louche ne filtrait ; et les lampes posées sur les meubles, les bougies brûlant dans le lustre et les appliques de cristal, allumaient là une chapelle ardente. Au fond du petit salon, dont les tentures réséda éteignaient un peu l'éclat des lumières, le grand salon noir et or resplendissait, décoré comme pour le bal que madame Deberle donnait tous les ans, au mois de janvier.

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