Une page d'amour

Une page d'amour (paragraphe n°897)

Partie : Partie 2, chapitre IV

Et il resta courbé, sentant sur sa joue la tiédeur du visage d'Hélène. Jusque-là, aucun aveu ne leur était échappé ; ce silence les laissait dans cette familiarité, qu'un trouble vague gênait seul depuis quelque temps. Mais, au milieu de ces beaux rires, en face de ces gamins, elle redevenait très enfant, elle s'abandonnait, pendant que le souffle d'Henri chauffait sa nuque. Les coups de bâton sonores lui donnaient un tressaillement qui gonflait sa gorge ; et elle se tournait vers lui, les yeux luisants.

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