Une page d'amour

Une page d'amour (paragraphe n°908)

Partie : Partie 2, chapitre IV

Le grand Morizot était un amateur qui récréait les salons en escamotant des muscades. On lui abandonna un guéridon, il exécuta ses plus jolis tours, mais sans passionner le moins du monde les spectateurs. Les pauvres chers petits étaient devenus très graves. Des bambins s'endormaient, en suçant leurs doigts. D'autres, plus grands, tournaient la tête, souriaient aux parents, qui eux-mêmes, bâillaient avec discrétion. Aussi, fut-ce un soulagement général, lorsque le grand Morizot se décida à emporter son guéridon.

?>