Une page d'amour

Une page d'amour (paragraphe n°917)

Partie : Partie 2, chapitre IV

Madame Deberle, plus calme, répétait qu'on devait les laisser tranquilles, et qu'ils s'en tireraient toujours bien. A un bout de la pièce, Hélène et quelques dames riaient du spectacle de la table. Tous ces museaux roses croquaient à belles dents blanches. Et rien n'était drôle comme leurs manières d'enfants bien élevés, s'oubliant parfois dans des incartades de jeunes sauvages. Ils prenaient leurs verres à deux mains pour boire jusqu'au fond, se barbouillaient, tachaient leurs costumes. Le tapage montait. On pillait les dernières assiettes. Jeanne elle-même dansait sur sa chaise, en entendant jouer un quadrille dans le salon ; et comme sa mère avançait, lui reprochant d'avoir trop mangé.

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