Une page d'amour

Une page d'amour (paragraphe n°919)

Partie : Partie 2, chapitre IV

Mais la musique avait fait lever d'autres enfants. Peu à peu, la table se dégarnit, et bientôt il ne resta plus qu'un gros bébé, au beau milieu. Celui-là paraissait se moquer du piano. Une serviette au cou, le menton sur la nappe, tant il était petit, il ouvrait des yeux énormes et avançait la bouche, chaque fois que sa mère lui présentait une cuillerée de chocolat. La tasse se vidait, il se laissaitessuyer les lèvres, avalant toujours, ouvrant des yeux plus grands.

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