Une page d'amour

Une page d'amour (paragraphe n°921)

Partie : Partie 2, chapitre IV

Ce fut alors qu'il y eut un partage des " surprises ". Les enfants, en quittant la table, emportaient chacun une des grandes papillotes dorées, dont ils se hâtaient de déchirer l'enveloppe ; et ils sortaient de là des joujoux, des coiffures grotesques en papier mince, des oiseaux et des papillons. Mais la grande joie, c'étaient les pétards. Chaque " surprise " contenait un pétard que les garçons tiraient bravement, heureux du bruit, tandis que les demoiselles fermaient les yeux, en s'y reprenant à plusieurs fois. On n'entendit pendant un instant que le pétillement sec de cette mousqueterie. Et ce fut au milieu du vacarme que les enfants retournèrent dans le salon, où le piano jouait sans arrêt des figures de quadrille.

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