Les dames, dès lors, se mêlèrent à la conversation. Madame Grégoire s’apitoya sur ces pauvres gens qui allaient souffrir de la faim ; et déjà Cécile faisait la partiede distribuer des bons de pain et de viande. Mais madame Hennebeau s’étonnait, en entendant parler de la misère des charbonniers de Montsou. Est-ce qu’ils n’étaient pas très heureux ? Des gens logés, chauffés, soignés aux frais de la Compagnie ! Dans son indifférence pour ce troupeau, elle ne savait de lui que la leçon apprise, dont elle émerveillait les Parisiens en visite ; et elle avait fini par y croire, elle s’indignait de l’ingratitude du peuple.