Germinal – 1889

N’en pouvant plus, elle éprouva un besoin d’ôter sa chemise. Cela tournait à la torture, ce linge dont les moindres plis la coupaient, la brûlaient. Elle résista, voulut rouler encore, fut forcée de se remettre debout. Alors, vivement, en se disant qu’elle se couvrirait au relais, elle enleva tout, la corde, la chemise, si fiévreuse, qu’elle aurait arraché la peau, si elle avait pu. Et, nue maintenant, pitoyable, ravalée au trot de la femelle quêtant sa vie par la boue des chemins, elle besognait, la croupe barbouillée de suie, avec de la crotte jusqu’auventre, ainsi qu’une jument de fiacre. A quatre pattes, elle poussait.