Germinal – 1901

Il la rhabilla, glissa aisément la chemise, jura de la peine qu’il eut à passer la culotte, car elle ne pouvait s’aider beaucoup. Elle restait étourdie, ne comprenait pas où elle se trouvait, ni pourquoi elle était nue. Quand elle se souvint, elle fut honteuse. Comment avait-elle osé enlever tout ! Et elle le questionnait : est-ce qu’on l’avait aperçue ainsi, sans un mouchoir à la taille seulement, pour se cacher ? Lui, qui rigolait, inventait des histoires, racontait qu’il venait de l’apporter là, au milieu de tous les camarades faisant la haie. Quelle idée aussi d’avoir écouté son conseil et de s’être mis le derrière à l’air ! Ensuite, il donna sa parole que les camarades ne devaient pas même savoir si elle l’avait rond ou carré, tellement il galopait raide.