Germinal – 1939

De nouveaux arrêts lui permirent de respirer. Mais la terreur qui, chaque fois, soufflait d’en haut, achevait de l’étourdir. Au-dessus et au-dessous d’elle, les respirations s’embarrassaient, un vertige se dégageait de cette ascension interminable, dont la nausée la secouait avec les autres. Elle suffoquait, ivre de ténèbres, exaspérée de l’écrasement des parois contre sa chair. Et elle frissonnait aussi de l’humidité, le corps en sueur sous les grosses gouttes qui la trempaient. On approchait du niveau, la pluie battait si fort, qu’elle menaçait d’éteindre les lampes.