Germinal – 391

Mais, comme Catherine lisait à voix haute les noms, sur les plaques de zinc, au-dessus des mangeoires, elle eut un léger cri, en voyant un corps se dresserbrusquement devant elle. C’était la Mouquette, effarée, qui sortait d’un tas de paille, où elle dormait. Le lundi, lorsqu’elle était trop lasse des farces du dimanche, elle se donnait un violent coup de poing sur le nez, quittait sa taille sous le prétexte d’aller chercher de l’eau, et venait s’enfouir là, avec les bêtes, dans la litière chaude. Son père, d’une grande faiblesse pour elle, la tolérait, au risque d’avoir des ennuis.