Germinal – 425

C’était dans un vaste hangar, aux poutres noires de poussière envolée, aux grandes persiennes d’où soufflait un continuel courant d’air. Les berlines de houille arrivaient directement de la recette, étaient versées ensuite par des culbuteurs sur les trémies, de longues glissières de tôle ; et, à droite et à gauche de ces dernières, les cribleuses, montées sur des gradins, armées de la pelle et du râteau, ramassaient les pierres, poussaient le charbon propre, qui tombait ensuite par des entonnoirs dans les wagons de la voie ferrée, établie sous le hangar.