Germinal – 438

D’autres mineurs de la coupe à terre arrivaient, des bandes nouvelles qui, une à une, s’engouffraient dans la fosse. C’était la descente de trois heures, encore des hommes que le puits mangeait, et dont les équipes allaient remplacer les marchandages des haveurs, au fond des voies. Jamais la mine ne chômait, il y avait nuit et jour des insectes humains fouissant la roche, à six cents mètres sous les champs de betteraves.