Germinal – 442

Le cabaret se trouvait entre le village et la fosse, au croisement des deux routes. C’était une maison de briques à deux étages, blanchie du haut en bas à la chaux, égayée autour des fenêtres d’une large bordure bleu ciel. Sur une enseigne carrée, clouée au-dessus de la porte, on lisait en lettres jaunes : A l’Avantage, débit tenu par Rasseneur. Derrière, s’allongeait un jeu de quilles, clos d’une haie vive. Et la Compagnie, qui avait tout fait pour acheter ce lopin, enclavé dans ses vastes terres ; était désolée de ce cabaret, poussé en plein champ, ouvert à la sortie même du Voreux.