Germinal – 477

Ce matin-là, les Grégoire s’étaient levés à huit heures. D’habitude, ils ne bougeaient guère qu’une heure plus tard, dormant beaucoup, avec passion ; mais la tempête de la nuit les avait énervés. Et, pendant que son mari était allé voir tout de suite si le vent n’avait pas fait de dégâts, madame Grégoire venait de descendre à lacuisine, en pantoufles et en peignoir de flanelle. Courte, grasse, âgée déjà de cinquante-huit ans, elle gardait une grosse figure poupine et étonnée, sous la blancheur éclatante de ses cheveux.