Germinal – 890

Une heure plus tard seulement, vers neuf heures, Etienne retraversa le coron, en se disant qu’il fallait manger et se coucher, s’il voulait être debout le matin à quatre heures. Le village dormait déjà, tout noir dans la nuit. Pas une lueur ne glissait des persiennes closes, les longues façades s’alignaient, avec le sommeil pesant des casernes qui ronflent. Seul, un chat se sauva au travers des jardins vides. C’était la fin de la journée, l’écrasement des travailleurs tombant de la table au lit, assommés de fatigue et de nourriture.