La Débâcle – 111

Vers huit heures, le soleil dissipa les nuées lourdes, et un ardent et pur dimanche d’août resplendit sur Mulhouse, au milieu de la vaste plaine fertile. Du camp, maintenant éveillé, bourdonnant de vie, on entendait les cloches de toutes les paroisses carillonner à la volée, dans l’air limpide. Ce beau dimanche d’effroyable désastre avait sa gaieté, son ciel éclatant des jours de fête.