La Débâcle – 1152

Des voix, autour de lui, disaient de même ; et c’était une sombre satisfaction, le besoin de s’évader de ce cauchemar, de les voir enfin, ces Prussiens, qu’on étaitvenu chercher, et, devant lesquels on fuyait depuis tant de mortelles heures ! On allait donc leur envoyer des coups de fusil, s’alléger de ces cartouches qu’on avait apportées de si loin, sans en brûler une seule ! Cette fois, tous le sentaient, c’était l’inévitable bataille.