La Débâcle – 1539

Puis, les voyant noirs de poudre, il comprit, il les couvrit d’injures, en allemand, la voix bégayante de fureur. Déjà, il levait son pistolet pour leur casser la tête, lorsque les soldats qu’il commandait se ruèrent, s’emparèrent de Weiss et de Laurent, qu’ils poussèrent dans l’escalier. Les deux hommes étaient portés, charriés, au milieu de cette vague humaine, qui les jeta sur la route ; et, ils roulèrent jusqu’au mur d’en face, parmi de telles vociférations que la voix des chefs ne s’entendait plus. Alors, durant deux ou trois minutes encore, tandis que le gros officier blond tâchait de les dégager, pourprocéder à leur exécution, ils purent se remettre debout et voir.