La Débâcle – 1585

Mais, simplement, Maurice s’était endormi. L’attente, la fatigue, l’avaient terrassé, malgré la mort qui volait de toutes parts. Et il s’éveilla brusquement, ouvrit de grands yeux calmes, où reparut aussitôt l’effarement trouble de la bataille. Jamais il ne put savoir combien de temps il avaitsommeillé. Il lui semblait sortir du néant infini et délicieux.