La Débâcle – 1901

C’était son tourment devenu insupportable, ce canon qui ne cessait pas, qui augmentait de violence, à chaque minute. Il ne pouvait s’approcher de la fenêtre, sans en être frappé au cœur. Encore du sang, encore des vies humaines fauchées par sa faute ! Chaque minute entassait d’autres morts, inutilement. Et, dans sa révolte de rêveur attendri, il avait déjà, à plus de dix reprises, adressé sa question désespérée aux personnes qui entraient.