Enfin, on était hors de ce bois d’épouvante. Avec Maurice et Jean, il ne restait de la petite bande que le lieutenant Rochas, Pache et Lapoulle. Gaude, qu’on avait perdu, sortit à son tour d’un fourré, galopa pour rejoindre les camarades, son clairon pendu à l’épaule. Et c’était un vrai soulagement, de se retrouver en rase campagne, respirant à l’aise. Le sifflement des balles avait cessé, les obus ne tombaient pas, de ce côté du vallon.