La Débâcle – 1950

Enfin, on était hors de ce bois d’épouvante. Avec Maurice et Jean, il ne restait de la petite bande que le lieutenant Rochas, Pache et Lapoulle. Gaude, qu’on avait perdu, sortit à son tour d’un fourré, galopa pour rejoindre les camarades, son clairon pendu à l’épaule. Et c’était un vrai soulagement, de se retrouver en rase campagne, respirant à l’aise. Le sifflement des balles avait cessé, les obus ne tombaient pas, de ce côté du vallon.