La Débâcle – 2210

Non, j’en avais assez ! répéta Prosper, après un silence. Encore si l’on avait tiré de nous quelque chose de bon, comme là-bas, en Afrique ! Mais aller à gauche pour revenir à droite, sentir qu’on ne sert absolument à rien, ça finit par ne pas être une existence… Et puis, maintenant, mon pauvre Zéphir est mort, je serais tout seul, je n’ai plus qu’à me remettre à la terre. N’est-ce pas ? ça vaudra mieux que d’être prisonnier chez les Prussiens… Vousavez des chevaux, père Fouchard, vous verrez si je les aime et si je les soigne !