Brusquement, Prosper, dont le cœur de vieux chasseur d’Afrique battait à se rompre, de rage étouffée, poussa du coude Silvine, en lui montrant deux soldats qui passaient. Il avait reconnu Maurice et Jean, emmenés avec les camarades, marchant fraternellement côte à côte ; et, la petite charrette, enfin, ayant repris sa marche derrière le convoi il put les suivre du regard jusqu’au faubourg de Torcy, sur cette route plate qui conduit à Iges, au milieu des jardins et des cultures maraîchères.