Puis, devant le poing levé de Lapoulle, il prit sa course, galopant, dévalant des carrières dans les terres nues, du côté de Donchery. Les trois autres le poursuivaient haletants, à toutes jambes. mais il gagnait du terrain, plus léger, pris d’une telle peur, si entêté à garder son bien, qu’il semblait emporté par le vent. Il avait franchi près d’un kilomètre, il approchait du petit bois, au bord de l’eau, lorsqu’il rencontra Jean et Maurice, qui revenaient à leur gîte de la nuit. Au passage, il leur jeta un cri de détresse, tandis que ceux-ci, étonnés de cette chasse à l’homme, dont l’enragé galop passait devant eux, restaient plantés au bord du champ. Et ce fut ainsi qu’ils virent tout.