La Débâcle – 2509

En quelques minutes, Jean fut débarrassé de sa marchandise. On se pressait, on riait : en voilà donc un qui était raisonnable, qui ne volait pas le pauvre monde ! Attirés par le bon marché, des Prussiens s’approchèrent aussi, et il dut faire du commerce avec eux. Il avait manœuvré de façon à franchir l’enceinte gardée, il vendit ses deux derniers cigares à un gros sergent barbu, qui ne parlait pas un mot de français.