Alors, en quelques minutes, aidée de Silvine et de Prosper, Henriette organisa la chambre, y fit porter Jean, que l’on coucha dans un lit tout frais, sans qu’il donnât d’autres signes de vie que des balbutiements vagues. Il ouvrait les yeux, regardait, ne semblait voir personne. Maurice achevait de boire un verre de vin et de manger un reste de viande, tout d’un coup anéanti, dans la détente de sa fatigue, lorsque le docteur Dalichamp arriva, comme tous les matins, pour sa visite à l’ambulance ; et le jeune homme trouva encore la force de le suivre, avec sa sœur, au chevet du blessé, anxieux de savoir.