La Débâcle – 2592

Mais, dans les journaux que le docteur Dalichamp apportait, Bazaine restait le grand homme, le brave soldat, dont la France attendait encore son salut. Et Jean se faisait relire des passages, pour bien comprendre comment la IIIe armée allemande, avec le prince royal de Prusse, avait pu les poursuivre, tandis que la Ière et la IIe bloquaient Metz, toutes les deux si fortes en hommes et en canons, qu’il était devenu possible d’y puiser et d’en détacher cette IVe armée, qui, sous les ordres du prince royal de Saxe, avait achevé le désastre de Sedan. Puis, renseigné enfin, sur ce lit de douleur où le clouait sa blessure, il se forçait quand même à l’espoir.