Henriette hochait la tête, se rangeait à son avis, pour ne pas l’assombrir davantage. Elle se perdait au milieu de ces vastes mouvements de troupes, mais elle sentait le malheur inévitable. Sa voix restait claire, elle aurait lu ainsi pendant des heures, simplement heureuse de l’amuser. Parfois, pourtant, à un récit de massacre, elle bégayait, les yeux emplis d’un brusque flot de larmes. Sans doute, elle venait de penser à son mari foudroyé là-bas, poussé du pied par l’officier bavarois, contre le mur.