La Débâcle – 267

Ils dirent leur histoire, roulés dans la panique et dans la déroute, restés à demi morts de fatigue au fond d’un fossé, blessés même légèrement l’un et l’autre, et dès lors traînant la jambe à la queue de l’armée, forcés de s’arrêter dans des villes par des crises épuisantes de fièvre, si enretard enfin, qu’ils arrivaient seulement, un peu remis, en quête de leur escouade.