La Débâcle – 2696

Sa mère, follement, le prit dans ses bras, l’assit sur ses genoux. Ah ! le pauvre être, sa joie et son désespoir, qu’elle aimait de toute son âme et qu’elle ne pouvait regarder sans pleurer, ce fils de sa chair qu’elle souffrait d’entendre appeler méchamment le Prussien par les gamins de son âge, lorsqu’ils jouaient avec lui sur la route ! Elle le baisa, comme pour lui rentrer les paroles dans la bouche.