La Débâcle – 303

Mais le lieutenant voulait savoir si Bazaine arrivait. Et Prosper eut un geste vague : est-ce qu’on pouvait dire ? Eux, depuis le 16, avaient passé les journées en marches et contremarches sous la pluie, en reconnaissances, en grand-gardes, sans voir un ennemi. Maintenant, ils faisaient partie de l’armée de Châlons. Son régiment, deux autres de chasseurs de France et un de hussards formaient l’une des divisions de la cavalerie de réserve, la 1ère division, commandée par le général Margueritte, dont il parlait avec une tendresse enthousiaste.