Des larmes avaient jailli de ses yeux, au souvenir de leur séparation, là-bas, à Remilly, lorsqu’ils s’étaient quittés en se demandant si l’on se reverrait un jour, et comment, dans quelles circonstances de douleur ou de joie. Ça ne servait donc à rien d’avoir passé ensemble des jours sans pain, des nuits sans sommeil, avec la mort toujours présente ? C’était donc pour les amener à cetteabomination, à ce fratricide monstrueux et imbécile, que leurs cœurs s’étaient fondus l’un dans l’autre, pendant ces quelques semaines d’héroïque vie commune ? Non, non ! il se révoltait.