A Boult-aux-Bois, où l’on avait campé, il n’y avait eu, le soir, qu’une maigre distribution de pommes de terre, l’intendance étant de plus en plus ahurie et désorganisée par les marches et les contremarches continuelles, n’arrivant jamais à rencontrer les troupes aux rendez-vous donnés. On ne savait plus où prendre, par le désordre des chemins, les troupeaux migrateurs, et c’était la disette prochaine.