La Débâcle – 901

Ma foi, monsieur, je n’en sais rien, je l’ai laissé sur son pliant… Il était midi, la bataille se rapprochait, je commençais à me préoccuper de mon retour… Tout ce que je puis ajouter, c’est qu’un général, à qui je montrais Carignan au loin, dans la plaine, derrière nous, a paru stupéfait d’apprendre que la frontière belge était là, à quelques kilomètres… Ah ! ce pauvre empereur, il est bien servi !