La Débâcle – 961

Et la scène s’évoquait, la nuit anxieuse, l’attente pleine d’angoisse, tout le désastre de Frœschwiller passant déjà dans le ciel morne, tandis que Weiss disaitses craintes, l’Allemagne prête, mieux commandée, mieux armée, soulevée par un grand élan de patriotisme, la France effarée, livrée au désordre, attardée et pervertie, n’ayant ni les chefs, ni les hommes, ni les armes nécessaires. Et l’affreuse prédiction se réalisait.