La Débâcle – 965

Tonnerre de Dieu ! oui, je me battrais, moi, si j’étais libre. Je ne sais pas si c’est parce qu’ils sont maintenant en maîtres dans mon pays, cette Alsace où les Cosaques avaient déjà fait tant de mal, mais je ne puis penser à eux, les voir en imagination chez nous, dans nos maisons, sans qu’aussitôt une furieuse envie me saisisse d’en saigner une douzaine… Ah ! si je n’avais pas été réformé, si j’étais soldat !